Après s’être essayé avec bonheur aux joies de l’acoustique en 2017 (« Simple appareil »), Lofofora revient à l’électricité et à ce qu’il sait faire de mieux : pondre des titres coup de poing et nerveux à souhait. Si la fougue du punk omniprésente ici est souvent accompagnée par la force du hardcore, « Vanités » montre aussi un groupe plus libre que jamais, 30 ans après ses débuts, qui osent placer quelques discrets clins d’œil thrash, poser des guitares aériennes (le sournoisement hypnotique Désastre), et clore les débats par un titre presque 70’s (La surface). Un dixième album studio judicieusement produit qui, une nouvelle fois, va botter des culs. Tant mieux !
Olivier Ducruix