Wild Customs et H. Moser & Cie se sont associés pour créer un modèle unique que les protagonistes ont ensuite offert à Adam Clayton, le bassiste de U2. Un instrument aussi incroyable que l’histoire qui l’accompagne.
À l’origine de cette belle histoire, une rencontre, celle de Laurent Picciotto, le fondateur de Chronopassion, d’Edouard Meylan, le boss de H. Moser & Cie, et de l’équipe de Wild Customs, qui, faut-il le rappeler, est un atelier de lutherie mené par des passionnés, certes un brin un peu fous, mais très talentueux. Les intéressés ont eu l’idée de créer un instrument sur mesure qu’ils ont offert à Adam Clayton, synthèse de 2 univers, ceux de la basse électrique et des montres mécaniques, les grandes passions d’Adam Clayton.
Travail d'orfèvre « La sobriété et le raffinement ont été les maîtres mots qui nous ont guidés tout au long de ce projet afin de nous inspirer de l’esthétique de H. Moser & Cie et de coller au plus près à la personnalité d’Adam Clayton, tout en retenue », explique Blaise Rodier, l’un des fondateurs de Wild Customs. « Nous avons ensuite laissé libre cours à notre imagination, donnant vie à une basse où les clins d’œil à la belle horlogerie sont aussi nombreux que discrets ». Adam Clayton, bassiste et membre fondateur de U2, rédacteur spécialisé en art contemporain pour l’édition anglaise de GQ à ses heures perdues, apprécie grandement la belle horlogerie. Alors que U2 était de passage à Paris fin juillet 2017 à l’occasion des 30 ans de l’album « The Joshua Tree », Edouard Meylan et Laurent Picciotto ont offert à Adam Clayton la basse créée spécialement pour lui par Wild Customs. Le musicien a ainsi pu se rendre compte de visu du soin apporté lors de l’élaboration de cette Wild Customs & H. Moser Cie Bass, mais aussi du sens du détail des luthiers français : les mécaniques Schaller sont visibles à travers d’élégants verres transparents, comme pour rappeler le cadran d’une montre, les boutons de contrôle sont délicatement ciselés et ornés du « M » que l’on trouve sur la couronne des montres de H. Moser & Cie et, au bas du manche, une plaque gravée avec le blason de la compagnie Moser vient parapher l’ensemble. Les micros, bobinés à la main, ont été logés dans un cache micro en bois exotique « qui rend hommage à la hifi vintage des années 60/70 » et les accessoires électroniques ont bénéficié d’une finition brossée et ont été placés à l’intérieur d’une cavité sobre et élégante, rappelant les boîtiers H. Moser. Le résultat final est tout simplement magnifique. Un vrai travail… d’orfèvre ! Si rien n’est encore officiel, une version Replica de ce modèle, sous le nom de Wildbass, pourrait bien voir le jour prochainement, avec des options standard (micros, potentiomètres, plaque, etc…). Décidément, les gars de Wild Customs et leur imagination sans fin n’ont pas fini de nous étonner…