Malgré les ravages du covid outre-Atlantique, les États-Unis n’en sont pas moins en période électorale. Certains artistes et groupes sont très remontés contre le Président américain, Donald Trump.
Même si les problématiques d’utilisations abusives de morceaux pendant les meetings politiques ne sont pas nouvelles, un collectif d’artistes a décidé
de contre-attaquer plutôt que de subir. Mick Jagger et Keith Richards, Pearl Jam, Aerosmith, Green Day, REM, B-52s, Blondie, Courtney Love, Elton John, Elvis Costello, Linkin Park, T-Bone Burnett et bien d’autres ont tous signé sous la bannière Artists Rights Alliance une lettre ouverte publiée le 28 juillet adressée à tous les partis pour signifier leur refus de voir leur musique utilisée sans demande ni autorisation préalable, faisant valoir que cela laisserait entendre que l’artiste soutient le candidat.
Très virulent à l’encontre du locataire de la Maison Blanche, Neil Young a quant à lui choisi début août de poursuivre en justice son équipe de campagne, afin de l’empêcher expressément de jouer ses chansons lors de meetings électoraux (Rockin’ In The Free World et Devil’s Sidewalk ont notamment été diffusées) avec en jeu jusqu’à 150 000 dollars de dommages et intérêts pour chaque infraction. C’est le cas également de Linkin Park, refusant que le single In The End soit utilisé par Trump dans son clip de campagne.