J. GEILS BAND - Décès de John Geils, le guitariste et fondateur du groupe

Olivier Ducruix
11/4/2017

La chaîne de télévision bostonienne WCVB a annoncé le décès de John Geils, guitariste et membre fondateur du J. Geils Band, à l’âge de 71 ans.
Né à New York le 20 février 1946, John Warren Geils Jr débute la musique en apprenant à jouer de la trompette pour finalement se tourner vers la guitare. Au milieu des années 60, il forme un premier trio de blues acoustique avec le bassiste Danny Klein et l’harmoniciste Richard « Magic Dick » Salwitz, Snoopy And The Sopwith Camels, alors qu’il étudie génie mécanique au Worcester Polytechnic Institute. La troupe déménage rapidement à Boston et c’est dans cette ville de la côte est des États-Unis que les 3 compères font la connaissance de Peter Wolf (chant) et de Stephen Jo Bladd (batterie) : le J. Geils Band vient de naître. Et, 2 ans après l'arrivée du claviériste Seth Justman, la formation signe en 1970 un contrat avec le label Atlantic pour livrer la même année un premier album éponyme. Comme bon nombre de groupes de cette époque, et ce, malgré d’excellentes critiques sur ses prestations live, le J. Geils Band peine à trouver le succès. Mais la persévérance des intéressés finira par payer et le JGB décrochera quelques moments de gloire avec une quarantaine de présences dans le haut des charts américains, notamment avec des titres tels que Looking For A Love, Give It To Me ou encore Must Of Got Lost.
Succès et séparation Après une petite traversée du désert, le J. Geils Band décide de moderniser un brin sa musique à l’aube des années 80 et réalise une paire d’albums, « Love Stinks » (1980) et surtout « Freeze Frame » (1981), véritable succès commercial pour John Geils et ses compères, avec le tube Centerfold. Un succès de courte durée puisque Peter Wolf, le frontman, décide de voler de ses propres ailes en entamant une carrière solo en 1983. Le groupe se sépare et, partir de ce moment-là, John Geils se tourne vers l’un de ses grandes passions : les voitures. Il fonde KTR Motorsports, une société grâce à laquelle il restaure des véhicules de sport. En 1999, le J. Geils Band se reforme (sans Stephen Jo Bladd). Quelques tournées sporadiques sont organisées, mais sans aucun nouvel enregistrement à proposer. En 2012, les relations entre Geils et les 4 autres musiciens ne sont pas au beau fixe. Wolf, Justman, Salwitz et Klein ont annoncé une tournée ont annoncé une tournée sous le nom de J. Geils Band, aidés par des musiciens additionnels. Procès, bataille juridique, finalement, le club des 5 se rabiboche et repart sur les routes pour à nouveau enflammer les clubs du Pays de l’Oncle Sam et même ouvrir pour Bob Seger. Retiré dans sa maison à Groton (Massachusetts) où il y vit depuis 35 ans, John Geils n’a jamais cessé de jouer du jazz et du blues, ses 2 styles de prédilection.





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