Des sorties d’albums, des annonces de concerts et de tournées, des chroniques : vous trouverez dans cette rubrique les dernières informations qui rythment la planète indé.
4 ans après « Burden Call », Astpai revient avec un sixième album, disponible à partir du 22/06/2018. Riffs à la sauce indie-punk, mélodies à l’efficacité redoutable, le quatuor ne change pas de recette, toujours fidèle à ce qu’il sait faire de mieux. Produit par Jay Robbins (Jawbox), le nouvel opus est certes bourré de refrains accrocheurs, mais il n’est pas si léger que ça, la formation autrichienne proposant une approche très personnelle quant à la thématique centrale du disque, à savoir la faculté de l’être humain à recevoir et traiter le flux constant d’informations auquel il est confronté. Preuve que l’on peut prendre du bon temps en réfléchissant. Du 18 au 26 mai 2018, Astpai sera en tournée avec les frenchies de Not Scientists.
Lauréat du Prix Des Gros Indés, un concours organisé par la Grosse Radio (avec Didier Wampas comme président du jury), Bebly s’est vu offert le droit d’enregistrer un titre au Studio 180, à Paris, avec Arnaud Bascuñana (Déportivo, Les Wampas, No One Is Innocent, Luke...). Un enregistrement qui s’est déroulé en direct, à l’ancienne, sur un magnétophone 24 pistes analogique, le mixage et le mastering étant réalisés dans la foulée. Difficile de faire plus spontané.
Extrait de « Colores », dernier album en date de The Craftmen Club, Nos enfants rois prouve toute la singularité artistique du groupe breton, tant dans le texte proposé ici que dans la réalisation de la vidéo. Du rock français racé en totale indépendance.
Ex-chanteuse et guitariste du groupe Dolly, Manu revient avec un projet aussi audacieux que réussi. « Entre deux eaux – Vol 1 » est un bel exercice de style dans lequel l’artiste s’emploie à revisiter son répertoire solo, mais également celui de Dolly, avec une reprise de Taxi Girl pour l’occasion. Harpe, violoncelle, guitares acoustiques ou discrètement électrifiées, contrebasse, les arrangements sont délicats et d’une justesse implacable. Le concept sera assurément suivi d’un volume 2, mais pour l’heure, Manu s’est attelée à la réalisation d’un nouvel album électrique, dont la sortie est prévue pour fin 2018.
Pour fêter la sortie américaine de son album « Super 8 », début mai 2018, LUX a donné dans la foulée pas moins de trois concerts en deux jours, à New York. Le duo sera de retour dans l’Hexagone, le 18/05/2018, pour une date à la salle Ravel de Levallois-Perret, en formation complète (5 musiciens). L’entrée est gratuite, mais il est préférable de réserver à l’avance (infos : 01 47 15 76 76). LUX sera également sur les ondes de Radio France Bleu, le 28/05/2018, à 19h.
Fruit d’une rencontre entre 2 musiciens aux sensibilités musicales aussi différentes que complémentaires, ELLA/FOY s’apprête à sortir un nouvel album, le 18/05/2018. « Walking The Space », le bien nommé, est un disque aérien, folk dans l’esprit, avec quelques incursions plus jazzy, voire bluesy.
« Tara » n’est pas seulement le nom du EP de Lonny Montem & Guillaume Charret. C’est également celui de la maison auvergnate que l’on peut voir sur la pochette du présent disque, une demeure plantée au milieu de nulle part, qui porte les stigmates du temps et dans laquelle les intéressés se sont enfermés. Le résultat sent bon la campagne, les vieux livres, le feu de cheminée et les longues soirées à parler musique, loin de tout : 7 titres qui peuvent faire penser à Simon & Garfunkel et Belle & Sebastian.
Entre pop rock et électro, le premier album d’Aïtone est loin d’être désagréable, bien au contraire. On y devine du potentiel dans l’écriture, un univers visuel intéressant et des références haut de gamme (Radiohead, Archive). Si la production est irréprochable en terme de son, on aurait aimé qu’elle soit parfois moins scolaire (comprenez moins léchée) et un peu plus folle sur certains passages pour un résultat final plus personnel.
Festival indoor ayant pour but premier de rassembler la communauté des fans de tout ce qui peut être décliné avec le post (rock, metal hardcore), sans oublier les adeptes du math rock, Post In Paris revient pour une seconde édition, toujours au Bus Palladium, mais cette fois-ci sur une seule et unique journée. Un événement organisé par des passionnés, pour des passionnés, dans un esprit totalement DIY. Guitar Part ne pouvait que soutenir ce festival et sa programmation aussi riche qu’aventureuse. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire le 26/05/2018. Pour la prévente des billets, cliquez sur l'image ci-dessous.
Lourd à souhait et bourré de riffs ravageurs, « Origin », le second album d’Overcharger, est un habile mélange de metal à la sauce Pantera/Down et de stoner rock pour le côté graisseux. Du southern rock de premier choix en provenance de Bordeaux et un groupe à surveiller de près. La sortie de « Origin » est prévue pour le 25/05/2018, avec une release party le même jour au Salem (296, avenue Pasteur – Zone d’activités Les Sables – 33185 Le Haillan).
Après une paire de EP et un premier album sorti en 2015, When Reasons Collapse revient avec un second opus, « Omen Of The Banshee », toujours aussi torturé et affichant une belle maîtrise technique. Du gros son énervé, avec un surprenant chant féminin saturé, à la croisée du metalcore et du deathcore, disponible dès le 25/05/2018. À noter que le groupe parisien fera sa release party au Gibus, le 02/06/2018.
À Marseille, il n’y a pas que l’OM, la Cannebière et le Pastis. Il y a aussi Red Sativa, un mystérieux groupe qui vient de mettre en ligne début mai, sur Bandcamp, une paire de morceaux lourds, barrés et sacrément jouissifs, pour peu que vous aimiez le doom, le sludge et le stoner à forte tendance psychédélique. En à peine plus de 19 minutes, ces gars vous retournent les neurones à grands coups de riffs malsains et d’accordages tellement graves qu’ils sont interdits par la Convention de Genève. « Doom Fuzz Weed Acid Druid » peut-on lire en guise de présentation sur le compte Instagram de Red Sativa. Et vu le style proposé, c’est plutôt bien résumé (cliquez sur l'image ci-dessous pour écouter Red Sativa).
Duo guitare/batterie, Sendwood propose un drôle de mélange, punk dans l’âme et la réalisation, metal pour certains riffs et grunge pour les souvenirs d’enfance. Du rock, quoi. Enregistré à l’arrache en deux jours, « Fist Leaf », le premier album de Kriss Wood (ex-The Real Mc Coy) et Alex Mc Wood (Harmonic Generator), est totalement irrévérencieux et sacrément bordélique. Pas sûr que le résultat final plaise à tout le monde, mais on se doute que les gars de Sendwood s’en fichent comme de leur première chemise. À carreaux, cela va de soi. www.facebook.com/sendwoodwtf
Pas moins de 20 ans d’existence pour La Danse Du Chien qui a livré début mars 2018 un quatrième album intense et tendu. Le quintette ne cache pas son amour pour le blues, mais sa relecture du style est tout ce qu’il y a de plus personnelle, et sacrément bien ficelée, une relecture que l’on peut aisément rapprocher de celle de Jon Spencer, de Nick cave ou encore des injustement méconnus Australiens de Beasts Of Bourbon. Rythmes tribaux, jazz barré, voix rauque, « Monsters & Mermaids » pourrait fort bien servir de bande-son à un cabaret blues punk enfumé, sombre et moite, perdu au fin fond de la Nouvelle-Orléans. Voilà un disque que l’on vous conseille vivement de découvrir, avec en prime une petite poignée de reprises franchement réussies (I Wanna Be Your Dog d’Iggy Pop, Strange Fruit de Billie Holiday et l’énigmatique Primitive de The Groupies). Coup de cœur du mois.
À la base, The Very Small Orchestra est un trio (guitare acoustique, violon et harmonica) qui propose des compositions personnelles, mais n’hésite pas à revisiter certains classiques. C’est le cas sur cet album, sympathique capharnaüm sonore, quelque part entre Arno et Johnny Cash. Accompagné pour l’occasion par The Other Fuckers, groupe de potes et de musiciens où l’on retrouve le batteur Denis Barthe (ex-Noir Désir), The Very Small Orchestra s’est attaqué ici à trois reprises : Light My Fire (The Doors), Small Town Boy (Bronski Beat) et Ride On (AC/DC). Un exercice plutôt réussi dans l’ensemble, tout comme le reste du disque et ce, malgré quelques petites erreurs. À noter que cet album est agrémenté d’un bonus conséquent et fort intéressant avec la bande originale du film de Christian Monnier, « Fishing In The Moonlight ».
Depuis 2015, Abrial & Jye sillonnent les routes de France, jouent un peu partout, dans des bars, des théâtres, des appartements, des festivals, jusqu’au jour où les 2 intéressés se sont sentis prêts à mettre en boîte un premier album. Et les choses n’ont pas traîné. Enregistré à l’ancienne, sans machines, avec juste une kick-box pour le rythme, en live et en 5 jours (pour 16 titres au compteur), « L’arnaque » fleure bon la chanson française, l’amour des mots et de la simplicité. « On est heureux et fiers, ça nous ressemble. » Et c’est bien là le plus important.