En préambule, levons toute ambiguïté : non, Love Sex Machine n’est pas un tribute band en hommage au parrain du funk, James Brown. Le quatuor lillois a choisi la mouvance noirâtre d’un blackened sludge aux frontières musicales parfois brumeuses pour s’exprimer et bien lui en a pris. Huit ans après son dernier album, autant dire une éternité, Love Sex Machine revient par la grande porte et réalise un « TRVE » sans concession, oppressant à souhait, avec son lot de riffs malsains, sa section rythmique pachydermique et ses parties vocales toutes aussi intenses les unes que les autres, le tout servi par un son puissant et épais. Les Nordistes ont clairement sorti la machine à baffes pour vriller quelques neurones, non sans un certain sens de l’humour quant aux paroles. Assurément un des meilleurs disques en la matière réalisés ces derniers temps, pour peu que vous aimiez Amenra, Sumac, LLNN, Absent In Body et autres joyeusetés du même acabit.
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