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AVOIR LE SON DE - Jeff Beck sur Cause We’ve Ended As Lovers

Jeff Beck fait flirter le jazz avec le rock et offre un superbe morceau composé par Stevie Wonder, avec un son unique qui n’appartient qu’à lui et à son jeu sans médiator.

La guitare
Le morceau a beau être tiré d’un album sur la pochette duquel Jeff Beck est représenté avec une Les Paul entre les mains (« Blow By Blow » sorti en 1975), rien ne vaut une bonne Stratocaster pour approcher le son du musicien. Certes, il existe un modèle signature équipé de micros noiseless, dont un au chevalet avec un haut niveau de sortie, mais n’importe quelle Strat fera l’affaire. Mais dans le cas de Jeff Beck, plus que dans de nombreux autres, et au risque de paraître cliché, ce sont les doigts qui font la différence. Et le toucher du maître, tout en nuances, ne s’acquière pas en quelques heures de travail. Il va falloir turbiner sec et oublier le médiator.

Le son
À l’époque, il se branche dans des têtes Marshall, souvent des JTM45, qu’il relie à des enceintes Fender. Il utilise une pédale d’Overdrive pour booster le son déjà sale de son ampli, et faire intervenir une Wah Wah de temps à autre. Prenez un combo Marshall à lampes, et l’affaire est dans le sac... ou presque. Car il reste un petit détail pour ceux qui désirent approcher plus précisément le son de l’album plutôt que celui du live : si Beck utilise une Les Paul de 54 et différentes Strat des 70’s sur cet album, la partie solo de Cause We’ve Ended As Lovers a été enregistrée avec une Telecaster de 58, équipée de humbuckers.





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Story
Guillaume Ley
30/1/2023
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