Du bon gros doom qui dégouline de fuzz comme une tartine du matin trop chargée en confiture : avec un tel visuel et un nom de groupe aussi parlant (tout comme celui de l’album), on pouvait difficilement s’attendre à autre chose. D’une lourdeur monumentale, baveux comme du Black Sabbath sous acide, et mixé dans les règles établies par le guide ultime du doom (batterie noyée dans un brouillard de décibels, voix nonchalante, ambiances malsaines), ce second disque du quatuor grec ne fait pas forcément dans l’originalité, mais s’avère sacrément bien ficelé pour peu que vous soyez amateurs de ce style venu d’outre-tombe.