En Australie, on ne confine pas le boucan bien longtemps. Ce premier album du trio de Melbourne est tendu de bout en bout, révolté et à fleur de peau, avec des riffs maousses et des guitares cramées à la Fuzz dans des amplis furibards (et une basse qui n’est pas en reste). Un geyser à indice d’octane élevé, imprégné de toute la généalogie punk, depuis les Stooges, Motörhead (Dog) et Pistols jusqu’à Yak (Liar, Repress) et Idles (Sucker Punch), Parquet Courts ou Ty Segall, en passant par leur aînés de Total Control. Punk is not dead. Flavien Giraud