Du hard-rock, du vrai, pêchu, avec de petits twist nineties (une guitare à la Morello sur Dizzy, un hommage à Chris Cornell sur Golden), c’est la recette appliquée avec succès par le groupe de Pottsville, en Pennsylvanie. Crobot a réussi à imposer un son crunchy ultra musclé qui vient habiller une science du riff parfaitement maîtrisée. Si le chant s’amuse à flirter avec le côté hard FM des années 80, il ne cède jamais aux clichés. Sur le fil du rasoir, le combo semble surfer entre plusieurs univers, toujours mainstream, sans jamais se faire rattraper par une seule faute de goût. Bien joué.
Guillaume Ley