Tenus en haute estime au sein de la scène néo-psychédélique anglaise (comme nombre de groupes du label Fuzz Club), les Dead Rabbits avaient un peu disparu des radars depuis leur excellent « Everything Is A Lie » (2016). Mais pas question de poser un lapin : le quintet de Southampton ne déçoit pas et revient avec un quatrième album où cohabitent racines shoegaze 80s-90s, morceaux dreamy (Whenever), hypnotiques (Catch Me Speak), et toujours cette inévitable morgue British de Lads à guitares (Mexico, Free). Si l’idée était de nous transporter ailleurs, la proposition est plutôt réussie.
Flavien Giraud