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DROPKICK MURPHYS - Boston générale

Depuis leur participation à la bande son du film « Les Infiltrés » en 2006 et une courte apparition dans un épisode des Simpson 2 ans plus tard, ces Bostoniens, fiers de leurs origines irlandaises, n'ont cessé de gravir les échelons de la reconnaissance. Exit les clubs sombres et les ambiances parfois houleuses de certains concerts. Aujourd'hui, plus que jamais, les Dropkick Murphys jouent définitivement dans la cour des grands. Propos recueillis par Olivier Ducruix - Photo : © Gregory Nolan

Les Dropkick Murphys se sont formés il y a 20 ans de cela. Même si tu es arrivé en cours de route (en 2003. Ndr), comment expliques-tu cette longévité ? Tim Brennan (guitare/accordéon) : C’est une bonne question… C’est sans doute parce que la plupart des gars qui ont créé le groupe sont encore là aujourd’hui, ce qui amène une certaine stabilité, mais aussi une constance dans l’approche artistique. Nous n’avons jamais essayé de faire des choses complètement folles qui sortaient de notre cadre musical. Certes, nous avons sûrement progressé et nous nous sentons plus matures pour ce qui est de la composition. Mais au final, nous sommes toujours les Dropkick Murphys. La seule chose qui a vraiment changé, c’est que nous avons maintenant plus d’enfants qu’au début (rires) !

Certaines villes sont parfois fortement rattachées à un courant musical : New York et Londres pour le punk, Manchester pour la new wave, San Francisco pour la scène punk rock mélodique. Par contre, c’est plus rare qu’un unique groupe, comme les Dropkick Murphys, deviennent l’ambassadeur de toute une ville, en l’occurrence Boston… Nous sommes tous très fiers de là où nous venons, mais je ne sais pas si on peut nous considérer comme des ambassadeurs de la ville… Beaucoup de paroles de nos chansons ont pour cadre Boston, comment nous y avons grandi, comment nous y avons traversé différentes expériences de la vie. Boston est une ville où la classe ouvrière est présente et, quelque part, elle nous ressemble. Le groupe ne vend pas des dizaines de millions d’albums et nous ne pouvons pas nous reposer sur nos acquis. Nous travaillons sans relâche pour continuer d’exister en enregistrant des disques, en tournant dans le monde entier pour faire connaître le nom du groupe.

Un nom de groupe qui est souvent associé au punk celtique : est-ce finalement une définition qui convient bien au style des Dropkick Murphys ? Je ne sais pas, c’est parfois un peu dur à accepter… Certains magazines, pour nous présenter à des personnes qui ne nous connaissent pas, préfèrent simplifier les choses. Je crois sincèrement que nous avons beaucoup plus de facettes que ça et que nous ne sommes pas juste le groupe de Boston qui joue du punk rock celtique. C’est un peu réducteur et je pense que depuis 20 ans, nous avons prouvé aux gens que nous étions bien plus que cela.

Pour « 11 Short Stories Of Pain & Glory », le nouvel album, vous avez décidé de bousculer vos habitudes d’enregistrement en quittant votre camp de base bostonien pour aller en plein désert. Besoin de changement ? L’idée de départ était effectivement de changer nos habitudes, de quitter un certain confort. Quand nous enregistrons chez nous, à Boston, nos journées sont presque réglementées. À 18 heures, chacun rentre chez soi pour dîner en famille, on croise des potes à chaque coin de rue. Là où nous avons enregistré notre nouveau disque, il n’y a rien à faire aux alentours… à part faire de la musique. Venir de la Nouvelle-Angleterre et se retrouver au Texas, en plein désert, crois-moi, ce fut un sacré choc… Pour nous, c’était comme découvrir une nouvelle planète (rires) !

Baseball, football américain, hockey, basket : comment expliques-tu que votre musique soit régulièrement et intimement liée au monde du sport ? Je vois ce que tu veux dire, c’est assez drôle… C’est sans doute parce que, à Boston, tout le monde est au moins fan d’une des équipes de la ville (les Red Sox pour le baseball, les Celtics pour le basket, les Bruins pour le hockey, voire les Patriots pour le football américain. Ndr) et que l’équipe des Bruins a commencé à passer nos morceaux pendant ses matches. Comme nous commencions parallèlement à avoir du succès, cela nous a ouvert de nouvelles possibilités. Pour moi, c’est juste incroyable. J’ai vécu dans une famille passionnée par le football américain. Quand j’étais môme, je regardais les matches avec mes parents et, aujourd’hui, je me retrouve dans un groupe qui est intimement lié à l’équipe des New England Patriots, même si elle ne joue pas à Boston même (les Dropkick Murphys ont récemment collaboré avec les « Pats » pour commercialiser un tee-shirt aux couleurs de l’équipe de NFL avec le nom du groupe. Ndr)

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Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le Guitar Part #274 Le magazine est disponible sur l'App Store et sur Google Play

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Olivier Ducruix
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