Bien sûr, l’effet de surprise est passé ; le premier album de Dry Cleaning a marqué 2021 avec son post-punk oblique et arty, mettant en avant l’écriture de Florence Shaw et sa manière unique de partager ses observations sur le monde avec un œil emprunt d’un doux surréalisme, dans un chanté-parlé minimaliste, et un air de-ne-pas-y-toucher… Et pourtant, s’il y a une forme de continuité évidente avec « New Long Legs », chaque nouvelle écoute de ce « Stumpwork » montre un groupe un peu plus subtil, un peu plus mûr, un peu plus audacieux… Beau travail, continuez.
Flavien Giraud