Avec sa nouvelle série de pédales d’effets, Fender
a marqué les esprits, notamment grâce à d’excellentes saturations, la Santa Ana Overdrive et la Pugilist Distortion (à
qui il manquait
le Boost que
possédait sa
consœur). Avec
la Full Moon Distortion, la marque américaine monte le gain d’un cran.
Avec la Full Moon Distortion, Fender a eu la bonne idée d’ajouter un second footswitch pour justement fournir le Boost bienvenu. Le boîtier reprend donc tout ce qui faisait le charme de cette nouvelle série (metal brossé, trappe à pile aimantée à l’avant de la façade, potards éclairés ou non si on les active avec le toggle switch dédié...). Côté son, là aussi c’est réussi. On retrouve ce côté à la fois mordant et large, aussi précis qu’épais, qu’on obtenait déjà avec la Pugilist. Sauf que là, on dispose d’une égalisation redoutable, avec 3 bandes et un Hi-Treble en plus, histoire
de bien gérer le sommet
du spectre des aigus et éviter le buzz désagréable de type nid d’abeilles, ou
le côté trop chimique de certaines saturations high gain. Quelque part entre
un Mesa Boogie, un Brown Sound à la Van Halen et un Soldano, le son de la Full Moon tient franchement la route et a fait des miracles sur un stack à lampes, puis un petit combo à transistors. C’est officiel, Fender est désormais un acteur redoutable dans la catégorie des pédales de saturation. Guillaume Ley - Photo : © Olivier Ducruix
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