Si sa carrière fut marquée par moult revers de fortune (dont deux séparations) étalés sur plus de vingt ans, Forest In Blood est depuis un peu plus de deux ans au sommet de son art. Son mix entre hardcore et metal devient de plus en plus furieux, et laisse le côté thrash prendre le dessus. C’est rapide, brutal, sans concession. Un pur rejeton du « Reign In Blood » de Slayer, durée de l’album comprise (à peine plus de 28 minutes). Un son et une rage avec laquelle de nombreux monstres américains, à l’image de Hatebreed, peinent quelque peu à renouer aujourd’hui. Une grosse mandale made in France.
Guillaume Ley