Repéré grâce à un premier album massif et signé depuis sur Ripple Music avec l’aide précieuse de Rob « Blasko » Nicholson (bassiste d’Ozzy Osbourne et D.A. pour le label américain depuis quelque temps), Hail The Void réalise un second long format tout aussi puissant que son prédécesseur, voire plus. Si le mélange de doom/heavy rock proposé par le trio canadien peut paraître relativement classique de prime abord, il sait aussi faire preuve de personnalité pour s’extirper au-dessus de la mêlée, la voix habitée du frontman Kirin Gudmunson – également guitariste – n’étant assurément pas étrangère à ce ressenti. Un excellent album, plus riche qu’il ne pourrait le laisser croire, à classer entre Windhand et les injustement méconnus Canadiens de Mountain Dust.