Après un excellent second album (« Wire ») en 2021, de nombreux concerts et autres premières parties prestigieuses (Igorrr, Ministry, Carpenter Brut…), Horskh revient à la charge avec ce mélange toujours aussi percutant d’électro-indus rageur et de riffs métalliques de guitare passés au hachoir de la MAO. Une judicieuse combinaison sous haute tension qui va droit au but – 11 titres en à peine plus de 31 minutes – et assume pleinement son attachement aux années 90 et à certains groupes du genre, de Ministry à Nine Inch Nails, en passant par Cubanate ou White Zombie, tout en étant bien ancrée dans le présent (production, thèmes abordés). Solide et diablement efficace, comme un rouleau compresseur hors de contrôle sur un dancefloor apocalyptique.