Idles fait partie de ces groupes qu’il faut avoir vu en live pour en saisir l’intensité. On écoutera ce quatrième album du quintet de Bristol en montant le volume généreusement, pour retrouver la tension, la frénésie et le bouillonnement qui habitent Joe Talbot et ses comparses et leur post-punk nerfs à vif. Ici, au delà du hargneux hurleur punk, Talbot s’assume un peu plus chanteur (MTT 420 RR, The Beachland Ballroom), dans un disque à la production à la fois subtile et percutante, et comme toujours hautement cathartique, sans oublier que « malgré tout, la vie est belle ».