Découvrez notre appli

Nos abonnements

Découvrez nos playlists

INDAL - Radio friendly

Monter un nouveau projet pour se réinventer musicalement : c’est le challenge que se sont fixés les trois ex-Lloyd, désormais réunis sous la bannière Indal.

Après 10 ans d’activité sous le nom de Lloyd, le trio formé des frères Alexis et Loris Perez (respectivement guitariste/chanteur et claviériste),et du batteur Antoine Ladoué, repart pour de nouvelles aventures. « Les quelques compositions qui ont suivi « Black Haze » (excellent album concept sorti par Lloyd en 2019, ndlr) sonnaient comme des clichés de ce que nous faisions. Nous avions clairement besoin de fraîcheur. Nous jouons souvent au Supersonic (salle parisienne de concerts très active, ndlr) lors de soirées dédiées à des reprises et nous avons eu l’impression que les gens nous considéraient comme un groupe de covers, d’autant plus que Lloyd ressemblait à un nom de tribute band à Pink Floyd. Autre détail : c’était un enfer au niveau du référencement… C’est bête,mais ça a joué aussi dans la décision de changer de nom. Comme nous avions aussi envie d’évoluer musicalement, ça avait du sens de repartir un peu à zéro avec une nouvelle direction artistique. » Un nouveau projet et un premier disque, certes, mais avec quelques réminiscences du passé des trois musiciens, qui ne cachent pas leur volonté de simplifier les choses. « Nous nous sommes séparés de l’aspect progressif de notre musique, pas du côté psychédélique, et nous utilisons d’ailleursl es instruments classiques de ce style comme le Farfisa, l’orgue Hammond, le Mellotron ou encore les effets sur les guitares et autres éléments joués à l’envers. Nous sommes aussi revenus à des sons plus bruts et plus blues, tout en essayant de proposer des morceaux plus accessibles et diffusables en radio.C’est sans doute un point qui a pénalisé Lloyd dans son développement. Aujourd’hui, nous préférons distiller cette sophistication dans nos arrangements et la production, plutôt que dans des titres longs et complexes. » Une ouverture d’esprit et une – relative – simplicité que l’on retrouve dans « Set The Night On Fire », un album surprenant (tout autant que le choix de reprendre un morceau de Dua Lipa), quelque part entre The Temporance Movement et Temples, qui risque fort d’ouvrir de nouvelles portes au trio.

Zoom Matos

  • Epiphone Les Paul Standard 50s (inspired by Gibson) et Sheraton II
  • Orange OR15 et PPC112
  • CM Effects Up
  • Electro-Harmonix Pulsar et Octave Multiplexer
  • Dunlop Univibe
  • MXR Phase 90
  • EarthQuaker Devices Plumes
  • Echoplex Delay
  • Catalinbread Talisman
  • Tone City Audio Tape Machine

     

Galerie photos

Vous aimez cet article ?
resdqcd
Alors allez faire un tour sur notre espace pédagogique, vous y trouverez une centaine de vidéos matos, des tests de guitares, de pédales, des tutos et plus encore !
Découvrir
Le sélecteur
Olivier Ducruix
16/6/2023
Sam Mauger
plus d'articles