Pour la première fois, c’est le visage de Bobby Hecksher qui apparaît sur la pochette de ce disque – forcément – un peu à part des Warlocks… Un album de deuil, intime, à la tristesse assumée, enregistré majoritairement en solo (quitte à se frotter à une bonne vieille boîte à rythme TR808), et produit à nouveau avec l’aide de Rob Campanella (Brian Jonestown Massacre, Quarter After) qui a d’ailleurs intégré le groupe. Devant la sidération et la dévastation après la perte de son frère l’an passé, Bobby fait face en musique, avec son style psychédélique, dense et mélodique ; sombre et lumineux à la fois.