Le disque précédent des intéressés fut tout simplement album du mois dans les pages du magazine. Voilà Kadinja qui en remet une couche et élève encore le niveau de sa musique. Si techniquement parlant, la folie djent et les structures alambiquées sont toujours de mise, le groupe a étoffé son propos, en n’hésitant pas à à rendre ses compositions plus mélodiques, à tâter de l’acoustique, et à prendre son temps (certains morceaux flirtent avec les 7 minutes et offrent un côté plus progressif à l’ensemble). Quelque part entre Monuments et Meshuggah, il y a Kadinja. Guillaume Ley