Ce vingtième album vient marquer les 10 ans de la saga King Gizzard et a quelque chose d’un récapitulatif, d’un point d’étape. Après l’endiablée The Dripping Tap, 18’17 de chevauchée typiquement gizzardienne, la suite illustre l’agilité des sept Australiens à sauter de la pop au thrash-metal, au hip-hop, au psyché, prog, lounge, jazzy, on en passe, et ces 16 titres fonctionnent comme autant de clins d’œil et de portes d’entrée vers leur univers et leur discographie bigarrée… Ni Best-Of ni compilation d’inédits, ce n’est sans doute pas leur plus attachant, mais une belle synthèse de ce groupe mi-girouette mi-caméléon.
Flavien Giraud