Tiens, prends la ta mandale, et retourne écouter le dernier à Korn. Un petit miracle que ce « The Nothing » qui renoue avec ce que le groupe de Bakersfield sait faire de mieux. On retrouve la vibration des premiers albums, crises de larmes comprises, ainsi que le gros son et les refrains plus léchés de l'époque « Untouchables », avec des plans de batterie monstrueux qui permettent d'éviter le côté réchauffé (merci Ray Luzier). C'est à croire qu'il faut que Jonathan Davis, qui vient de traverser une des périodes les plus sombres de sa vie, souffre pour nous offrir le meilleur.
Guillaume Ley