Pas moins de 4 ans après l'énorme « Koloss », on ne savait pas comment les Suédois allaient réussir à faire aussi bien, si ce n'est mieux. La réponse se trouve en partie dans le son de cet album, enregistrés live avec de vrais amplis guitare plutôt que sur des machines, ce que n'avait pas fait Meshuggah depuis des années. Puis viennent les compos, à commencer par l'incroyable Clockworks en ouverture, ou le morceau yant donné son nom au disque (The Violent Sleep Of Reason). Toujours complexe, mais moins chargé tout en étant aussi tendu, le côté souvent clinique du son de ces dernières années en moins. Grosse baffe. Guillaume Ley