Le visuel de l’album est là pour le confirmer : les Montpelliérains d’ÖfÖ Am sont des grands fans des films antédiluviens de science-fiction des années 50/60. « Plus ils sont cheap, plus c’est bon ! Nous adorons aussi les thèmes d’Enio Morricone, mais aussi les B.O. de Star Wars, Dead Man, et même celle de F-Zero, un vieux jeu d'aéroglisseur sur Super NESS. » Régulièrement estampillée stoner rock dans le passé - quoi de plus normal quand on cite Kyuss et Fu Manchu comme influences, et qu’on partage un 7’’ avec Karma To Burn (autre trio instrumental, mais originaire de Morgantown dans l'état de Virginie-Occidentale) - la musique d’ÖfÖ Am se veut aujourd’hui plus aérienne, presque plus galopante, à l’instar des formations hard rock des 70’s. « C'est une évolution naturelle et un désir de se renouveler. Nous aimons toujours l'efficacité et la simplicité des riffs, mais le fait d'être un groupe instrumental nous a amené à des structures différentes du couplet/refrain habituel et à une recherche de dramaturgie dans chaque morceau. Nous voulions également un peu plus soigner la production, et lui donner un côté épique et second degré en ajoutant des samples intersidéraux, grâce à la touche bien vintage d'Arno Riva aux claviers avec qui nous avions déjà déjà collaboré sur premier album. » En écoute sur le Bandcamp du groupe, le nouvel opus n’est disponible qu’en vinyle et en petite quantité (300 ex.). Vu les références des intéressés, on s’en doutait presque. « Le format est quand même plus classe que celui du CD : la pochette est plus grande, donc plus belle, et le son est meilleur. Nous préférons en presser à nouveau, plutôt qu'en avoir sur les bras. Et à la vitesse où ils se vendent, nous allons sûrement faire un repressage. Tant mieux pour ceux qui ont l’original ! »