Avec ce second album, Qilin a clairement franchi un cap. La première réalisation du quatuor parisien avait plus ou moins délimité son terrain de jeu, essentiellement un stoner épais exempt de paroles, avec quelques incursions du côté du desert rock propice à la rêverie. La formule est ici nettement plus maîtrisée, tant dans les compositions et les différentes ambiances en apesanteur que dans la production, petit point faible mais loin d’être rédhibitoire, sur le précédent disque. Voilà un autre et bel exemple quant à la richesse de la scène heavy rock (au sens très large du terme) de l’Hexagone.