Après un très convaincant premier disque sorti en 2020 chez Castle Face (le label de John “Osees” Dwyer), le deuxième album de cet étonnant trio canadien n’aurait sans doute pas pu mieux porter son nom. Empruntant tour à tour des voies space-rock, stoner ou psychédéliques, et parfois des chemins jazzy comme des punks (et des chemins punk comme des jazzeux), les Montréalais rappellent par moment les débuts de Tame Impala dans une version cosmique et francophone, on pense à Amon Düül II, Can, Soft Machine, King Gizzard, Slift… Ça groove, ça gronde, ça virevolte, ça plane, et ça se pose là.