En une vingtaine d’années et onze albums, l’Islandais Henrick Björnsson aura obstinément cultivé une identité à part sur la « scène » de Reykjavik, plus proche des divers courants psychédéliques et shoegazer américains et européens (ses six derniers disques sont d’ailleurs sortis sur le bien nommé label anglais Fuzz Club). Un rock psyché gothique et crépusculaire immédiatement identifiable à son chant de croquemort et des sons de boîte-à-rythmes rigides et martiaux dans la lignée de Suicide. Plus sick que fun, celui-ci ne déroge pas, tout en ambiances et nuances de noir.
Flavien Giraud