Ce septième et très attendu album de Slipknot va sans nul doute déchaîner les passions sur les réseaux sociaux. Dès le premier morceau, le gang de l’Iowa a fait le choix de surprendre avec un Adderall que n’aurait pas renié David Bowie, période Ziggy Stardust, pour ensuite faire fonctionner la machine à gros riffs à plein régime. Et c’est ainsi tout au long des douze titres du présent disque, entre expérimentations – du moins par rapport au cahier des charges du groupe – pour s’échapper d’une formule bien (trop ?) balisée et boucherie sonore en bonne et due forme chère aux Maggots de la première heure. On ne peut que féliciter la bande à Corey Taylor (au passage, dans une forme quasi olympique) d’avoir su trouver ce difficile équilibre entre nouvelles aires de jeu et respect des traditions.