Fâchés, les membres de Tagada Jones continuent de l'être. Comme le reste du pays, ils se sont pris en pleine poire de Charlie Hebdo, du Bataclan aussi, et le titre Vendredi 13 en ouverture pose les fondations de ce nouveau brulôt. Leur son punk reprend le dessus, pendant que leur discours s'attaque à tout ce qui se barre en sucette ici bas, à commencer par nos politiques (Envers et contre tous). Il flotte sur ce disque un parfum old school (Mort aux cons) qui évoque Gogol ou les Bérus. La rage de Tagada Jones n'est pas contagieuse, elle est unificatrice. Guillaume Ley