Arrivé au 18ème album du Brian Jonestown Massacre, l’enjeu pour Anton Newcombe n’est sans doute plus de surprendre. Mais celui-ci porte le nom du groupe, ce qui n’est pas rien. Comme si en chemin le pape du néo-psyché avait oublié de signifier : « ceci est mon style ». C’est chose faite et on y retrouve indéniablement sa patte : des millefeuilles multi-guitares où les mélodies, la production, les rythmiques et tempos ont quelque chose de familier, et nous ramènent volontiers aux grandes heures du groupes fin 90's/début des années 2000… Sans toutefois les dépasser. Flavien Giraud