En 2003, The Darkness débarquait avec un premier album aux allures de bonne blague : une grosse dose de glam rock et une autre de fun. Bref, les Anglais aimaient faire la fête. Un peu trop sans doute : 3 ans après, le groupe se séparait pour de sombres histoires de drogues et revenait en 2012, livrant une paire d’albums dans la foulée. Si l’on sent que les musiciens britanniques ont bien évidemment mûri techniquement depuis leur première livraison (Japanese Prisoner Of Love, Southern Trains), l’humour potache des textes de Justin Hawkins, le frontman, est toujours présent (All The Pretty Girls). Musicalement, « Pinewood Smile » se montre globalement intéressant, solide dans l’ensemble (l’arrivée de Rufus Tiger Taylor derrière les fûts, fils de Roger, le batteur de Queen, y est sans doute pour beaucoup), mais peine un peu sur la fin à trouver son second souffle. Reste à savoir si, aujourd’hui, The Darkness a assez d’arguments pour concurrencer les Américains de Steel Panther. Seul l’avenir le dira… Olivier Ducruix