Un dernier au revoir. L'aventure Dillinger s'achève avec un disque, certes touchant (le dernier titre donnant son nom à l'album), mais pas le plus réussi. On sent un groupe qui cherche à éviter de faire du surplace, mais qui peine parfois à conserver une tension constante et une colère musicalement constructive. On appréciera la petite incartade électronique (Fugue), bien pompée sur Aphex Twin (Refused avait déjà réalisé ce type de transition il y a presque 20 ans). Allez, on se retrouve dans 10 ans, qui sait, avec une bonne dose d'envie d'en découdre à nouveau. Guillaume Ley