Trois ans après l’excellent « Songs For The Pale Eclipse », ce huitième album des Warlocks est un peu à part : le groupe californien à haute teneur psychédélique propose ici un disque en deux parties. La première est faite de titres où l’on reconnaît la patte de Bobby Hecksher, avec une production à la fois rugueuse et agrémentée de textures électroniques. La seconde reprend ces mêmes morceaux en versions instrumentales. On pourrait trouver le procédé paresseux, mais cette musique post-krautrock est tellement envoûtante qu’on se laisse emporter.
Flavien Giraud