En se faisant produire par Joe Duplantier, le trio londonien gagne un ou deux points sur le « tendanceomètre » et une meilleure couverture médiatique. Et pour le reste ? Le groupe s’en tient à ce qu’il sait faire de mieux, une musique à la fois dans l’urgence et qui doit beaucoup au thrash d’antan, avec un chant écorché vif, et des passages plus doom pour mieux étoffer certains voyages chaotiques (deux morceaux dépassent les 11 minutes). Un disque sombre et brut mais qui surprend moins quand on a écouté le précédent « Serpent & Spirit ».