Dans la série « les enfants de Meshuggah » tentent de se forger une véritable identité, Vildhjarta fait un joli pas en avant. Certes, il flottera toujours ce côté djent technique accordé ultra bas dans chaque noté jouée, mais le combo suédois (lui aussi) réussit à ajouter sa patte grâce à un univers plus sombre et dépressif, qui va de pair avec l’histoire racontée par cet album dans sa langue maternelle. Un disque de metal progressif lourd sentant la fin du monde annoncée à grands coups de riffs mid-tempo qui vous écrasent tels des rouleaux compresseurs sonores. Le pire, c’est qu’on en redemande.
Guillaume Ley