Dans un récent communiqué, Mike Matthews, le président et fondateur d’Electro-Harmonix, a annoncé avoir remporté le procès qui l’opposait à la marque Mooer et qui portait sur des copies de ses pédales. Alors, c’est qui le patron ?
« Electro-Harmonix a remporté avec succès des batailles contre des racketteurs américains (en 1981, des syndicats bloquent l’usine de Matthews pour tenter de rallier à leur cause quelques 300 employés d’EHX. Ndr) et des gangsters impitoyables en Russie (au début des années 2000, il subit de fortes pressions venant de la mafia russe désireuse de racheter pour une bouchée de pain son usine de fabrication de lampes d'ampli. Ndr). Après presque 2 ans de combat, les tribunaux chinois ont rendu un jugement de près de 6 chiffres en faveur d'Electro-Harmonix. Notre victoire est désormais totale et ces pirates ont subi le supplice de la planche ! » Voilà le communiqué que l’on peut trouver sur le site de la marque créée par Mike Matthews, accompagné d'une photo de lui où il précise avoir « capturé le drapeau des pirates chinois ». Le litige portait sur un duo de pédales de la firme chinoise : la Mooer Mooergan et la Tender Octaver, respectivement des copies de la C9 Organ et du Micro POG d’EHX. Une sacrée victoire pour le légendaire boss à la barbe blanche dans un pays qui ne soucie pas forcément toujours du problème des contrefaçons. Il faut dire que les tribunaux chinois avaient quelques preuves à charge, Mooer ayant laissé le copyright (propriété intellectuelle) des pédales Electro-Harmonix dans les produits incriminés. Ballot, non ?