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BERNARD MINET METAL BAND - Un musclé chez les métalleux

Ancien batteur des Musclés, l’inébranlable formation qui sévissait au Club Dorothée dans les années 80, Bernard Minet s’est lancé dans un projet un peu fou et totalement décalé : reprendre les génériques des dessins animés de cette période en version hard rock. Au total, 18 titres (dont Bioman, Capitaine Flam, Olive et Tom…), pour les métalleux nostalgiques de leur enfance et autres adeptes du second degré. Propos recueillis par Olivier Ducruix - Photo : © MPP Nasser Paris

Lors de cette journée spécialement dédiée à la promotion de son nouveau projet, Bernard Minet tient une sacrée forme. Un enthousiasme qui fait plaisir à voir, mais qui lui fait oublier quelque peu le thème choisi pour cette interview : parler de ses albums metal préféré. À la place, notre homme choisit de revenir sur ses débuts, riches en découvertes. « J’avais 15 ans quand j’ai intégré en tant que batteur Magpye, mon premier groupe pro originaire d’Angers, avec qui j’ai fait le Golf Drouot en vedette. Nous reprenions des morceaux de Free (All Right Now), de Soft Machine. À cette époque, j’ai découvert Chicago, Blood, Sweat And Tears, mais surtout The Jimi Hendrix Experience. Un vraie claque ! Du côté des Français, c’est surtout Trust qui m’a marqué. Nono Krief est un grand guitar hero. Ah oui, il y avait aussi Variation. Tu ne connais pas ? C’est un groupe de hard rock des années 70. Pour moi, c’était le meilleur dans le genre. » Votre serviteur a beau lui demander si des disques plus que d’autres ont pu le marquer, rien n’y fait. Qui ne tente rien… « Ce qui m’importe le plus, ce sont les tubes des groupes. Si un artiste passe à la radio, même si c’est de la variété, pour moi, il a réussi son coup. Chapeau ! » Bernard Minet est un passionné de musique au sens vraiment large du terme, cela se sent, et les noms fusent au fur et à mesure de la discussion : Yes, Téléphone, Guns N’ Roses, Metallica… Justement, les Four Horsemen ont été l’inspiration première pour le projet, même si cela peut prêter à sourire lorsqu’on écoute le résultat. « J’admire Metallica et plus particulièrement James Hetfield, le son de guitare qu’il a depuis des années aussi. Disons que c’est un peu ça le point de départ. Avec cet album, j’ai voulu respecter le public métalleux, mais également celui du Club Dorothée. C’est d’ailleurs pour ça que je n‘ai pas changé ma voix. Je ne me voyais pas faire du growl, cela aurait été too much ! » Si au final on est bien loin de la production de Bob Rock sur l’album noir de Metallica, l’ancien des Musclés a tenté de mettre toutes les chances de son côté pour approcher le son du groupe de San Francisco. D’abord en travaillant en studio pendant presqu’un semestre avec Brice Gauthier sur les réarrangements des anciens génériques. « Il s’est occupé des guitares, des programmations, de l’orchestration… Bref, de la direction musicale de l’album. C’est un super musicien qui aura une belle carrière, j’en suis sûr. » Carrière que le Brice en question a déjà bien entamée, celui-ci tenant le rôle de guitariste au sein de… Rise Of The Northstar ! Ensuite, Bernard Minet a débauché pour la partie live du projet Heart Attack, un groupe de Cannes fortement influencé par Metallica, prêt à relever le défi. Après quelques répétitions sans l’ex-batteur du Club Dorothée, histoire de bien maîtriser le répertoire, puis une rencontre du côté de Marseille avec l’instigateur du projet, le Bernard Minet Metal Band était fin prêt pour partir sur les routes. « J’avais compris Art Attack. Si j’avais su avant que cela voulait dire crise cardiaque, je ne sais pas si j’aurais dit oui… À mon âge, imagine un peu, c’est une connerie (rires) ! Quand même, mourir sur scène, ce serait bête, non ? » Sacré Bernard !





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Olivier Ducruix
23/8/2020
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