Saint Agnes ne cherche pas à faire dans la dentelle avec un premier album rentre-dedans. Ça cogne dur, ça chouine juste ce qu’il faut pour faire redescendre la pression et placer l’uppercut que tout le monde sentait arriver à plein nez (écrasé, cela va de soi). Et tant pis si les ficelles sont visibles à des kilomètres, tout comme les influences (on pense beaucoup à Nine Inch Nails), force est de constater que, malgré quelques redondances sur la longueur, le quatuor anglais coche de nombreuses cases pour éventuellement devenir the next big thing outre-Manche, avec une frontwoman qui ne manque pas de caractère.