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BIFFY CLYRO - Le trio écossais débranche (presque) tout

Jamais Simon Neil et les jumeaux James et Ben Johnston n’auraient pu imaginer un jour redonner vie au légendaire Unplugged, l’émission phare de MTV qui a bercé leur adolescence avec Pearl Jam et Nirvana. Ce « MTV Unplugged : Live at Roundhouse, London » raconte ce moment magique où le 8 novembre 2017, Biffy Clyro débranchait (presque) tout... Propos recueillis par Benoît Fillette

Vous qui avez grandi avec les sessions MTV Unplugged, comment avez-vous réagi quand on vous a proposé de jouer pour cette émission culte ? Simon Neil (chant/guitare) : On a grandi dans les années 90, à une époque où il n’y avait qu’une seule chaîne musicale. C’est difficile d’expliquer aujourd’hui à quel point cette émission était importante. Quand MTV nous a proposé de relancer les live Unplugged, le rêve est devenu réalité. D’autant qu’on est perçu comme un groupe live énergique et « agressif », qui joue fort. Mais ils ont vu le potentiel de nos chansons en acoustique.

Quand on regardait les MTV Unplugged de Nirvana, Pearl Jam ou Alice In Chains, il y avait quelque chose de magique. Qu’en est-il quand on est acteur du programme ?
 James Johnston (basse) : Ça reste magique ! Ces live des 90’s comptent énormément pour nous, et on les 
a regardés à nouveau avant notre concert. Celui de George Michael, 
une voix magnifique soutenue pas un chœur. Celui d’Alice In Chains, bien plus sombre. On se demandait si on serait capable de sonner aussi bien qu’eux. On avait la pression. Mais nous ne sommes pas eux. Biffy Clyro est le seul groupe dans lequel on ait jamais joué. Nos chansons devaient parler pour nous, pour créer une certaine ambiance avec le public. Ben Johnston (batterie) : Bien que ce soit une émission de télé dont on a tiré un album live, on a pris ça comme un concert. On a tout joué en une seule prise, là ou d’autres groupes rejouent leurs morceaux 3 ou 4 fois pour qu’ils soient parfaits, au risque de perdre en intensité. Simon Neil : Là, il y avait une ambiance incroyable. Le public criait si fort qu’on avait du mal à s’entendre au début du show !

Un esprit live renforcé par la salle mythique où vous avez joué, The Roundhouse, à Londres...
 Simon Neil : On pense tout de suite aux Ramones, aux Clash... L’acoustique de la Roundhouse est étrange. On y avait déjà joué, mais jamais au centre de la salle. Quand tu sais que ton concert est enregistré, tu essaies de donner
 le meilleur de toi-même. Mais le plus important, c’était de créer un moment, tant pis si ce n’était pas parfait. Nos chansons sont basées sur l’émotion. Et on n’a vraiment pas envie de faire semblant quand on les joue.

Une fois n’est pas coutume, vous
avez joué God Only Knows des Beach Boys. Les reprises font-elle partie des demandes de MTV ?
 Simon Neil : On n’aime pas trop faire des reprises. C’est peut-être même la première fois qu’on en fait une en live James Johnston : Je crois surtout que cela fait partie
 de l’histoire des sessions Unplugged. On ne voulait pas reprendre un titre à la mode, mais une chanson qui a toujours eu du sens pour nous. Simon Neil : (il tire le col de son tee-shirt et laisse apparaître l’un de ses premiers tatouages sur sa poitrine : « god only knows what
 I’d be without you ». Ndr). C’était ma première danse le jour de mon mariage... James Johnston : Il avait prévu le coup 10 ans auparavant (rires) ! Simon Neil : Quand on a commencé, on voyait Biffy Clyro comme un mélange des Beach Boys et de Metallica ! Cette chanson, God Only Knows, a toujours fait partie de ma vie. Elle est si parfaite, que personne ne devrait la reprendre (rires). On n’a pas essayé d’égaler la version originale. Seuls les anges peuvent chanter comme les anges...

On découvre une chanson inédite : Different Kind Of Love. Vous l’avez composée spécialement pour cet Unplugged ou pour le prochain album ? Simon Neil : En ce moment, on écrit la bande originale d’un film, dont est extraite cette chanson. En fait, on est en train d’écrire 2 disques. En plus de la B.O., on a déjà composé 12 chansons pour notre prochain album.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette B.O. et sur ce film ?
 Simon Neil : On compose la musique illustrant certaines scènes d’un film qui sera tourné prochainement. Le réalisateur nous a juste donné le script de cette histoire très personnelle, celle d’un Gallois qui a perdu son père. Il quitte la maison familiale et on suit son périple. C’est très étrange, parce qu’on travaille à l’envers. On doit d’abord finir le disque très vite pour qu’il puisse commencer à tourner. Mais c’est très excitant. On devrait enregistrer notre huitième album juste après notre tournée acoustique, à la rentrée, comme une réaction contraire à ces moments de calme ! On va faire notre album le plus bruyant (rires) !





Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le Guitar Part n°292 Disponible via l'App Store ou Google Play

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