Voilà un disque qui fleure bon les nineties. Au fil de l’écoute, on entend du Muse, du Deftones, du Smashing Pumpkins, du Foo Fighters… Autant d’influences assumées et reconnaissables qui tendent parfois à faire ressembler ce premier album à un exercice de style, mais qui témoignent aussi d’une maîtrise parfaite du groupe parisien. Et même si ce « Oneself » aurait pu se contenter de quelques morceaux en moins (18 titres au total), il est avant tout la preuve que la scène rock hexagonale indépendante se porte bien et mérite un vrai soutien pour pouvoir s’épanouir. Un excellent regard dans le rétroviseur.
Guillaume Ley