Les gars de Black Stone Cherry aiment autant le Kentucky, leur état d’origine où ils enregistrent désormais leurs réalisations, que le gros rock à la sauce américaine. On pourrait reprocher à cette recette qu’ils défendent depuis leurs débuts d’être ici indigeste, comme sur la sirupeuse ballade When Angels Learn To Fly. Pourtant, ce septième album studio est habité par une sincérité indéniable et l’on retiendra plus l’efficacité d’une poignée de riffs bien sentis ou la sympathique reprise d’un tube de Electric Light Orchestra (Don’t Bring Me Down) que certains arrangements beaucoup trop léchés. À vouloir trop bien faire (?), le quatuor a - hélas - quelque peu perdu de spontanéité. Dommage... Olivier Ducruix