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CAGE THE ELEPHANT - Dans les cordes

Déjà remarqué pour ses concerts explosifs, Cage The Elephant vient de passer un cap majeur avec une tournée en première partie des Rolling Stones (octobre 2017 pour la France), sans oublier l'album live acoustique, « Unpeeled », qui dévoile une facette moins connue du groupe. Rencontre avec le guitariste Nick Bockrath, fraîchement intégré et architecte des versions unplugged des chansons. Propos recueillis par Thomas Baltes

Quelle a été ta réaction, quand tu as appris que vous alliez faire la première partie des Rolling Stones Stones ? Nick Bockrath (guitare) : Je n’arrivais pas à y croire ! J’étais complètement sous le choc ! C’est vraiment un honneur ; c’est la première partie la plus cool que l’on puisse faire, non ?

Avez-vous pu les rencontrer ? Oui, le deuxième soir, avant leur set, et c’était vraiment cool. Surréaliste, même ! En fait, je zonais backstage, un peu perdu dans mes pensées et je regardais un groupe de gens sans les voir, et puis d’un seul coup, j’ai compris que j’étais littéralement en train de fixer Mick Jagger ! Il a ri et il m’a dit 
un truc comme : « Hey, salut, comment ça va ? » et moi : (il mime une réaction complètement hébétée et répond à côté de la question) : « Ouais (rires) ! » Ils ont été vraiment cools avec nous, on a pris des photos...

Parlons de votre live acoustique, 
« Unpeeled ». Tu as rejoint le groupe officiellement en 2017 (après avoir collaboré depuis 2013), mais c’est toi qui as adapté les chansons. Tu as une formation académique de musicien ? J’ai commencé au violoncelle, en fait, puis j’ai fait une école de guitare jazz. C’est comme
 ça que j’ai appris à écrire la musique. C’est donc moi qui ai 
écrit les partitions pour les cordes... C’est complètement mon bébé ! Au départ, on a lancé ce projet parce qu’on devait participer au Bridge School Benefit Concert, organisé par Neil Young (un concert caritatif. Ndr). Or la condition, c’est de jouer 100 % en acoustique.

Comment est-ce devenu un projet d’album, puis de tournée ? Ça s’est si bien passé, qu’on s’est dit qu’on avait envie de faire une tournée comme ça. J’ai vraiment adoré ces shows et je pense que ça peut attirer un public différent.

Parfois, le gros son peut cacher beaucoup de choses, est-ce que jouer en acoustique sur scène est plus exigeant ? Oui ! C’est complètement différent. Déjà on est assis (rires) ! Au début, c’était complètement bizarre, on n’avait jamais fait ça. Finalement, ça
 a été très rafraîchissant pour tout le monde. Ça nous a aidés à retomber amoureux de certaines chansons.

Est-ce que ça pourrait même vous faire changer la façon dont vous jouez les chansons en électrique ? D’une certaine manière, oui. On a même fait des shows électriques avec des cordes, dans des festivals et à la télé, et ça, c’est génial.

Est-ce difficile de jouer un jour dans de petites salles en acoustique et le jour d’après dans la U Arena devant 38 000 personnes ? Non. Pour les shows électriques, on est presque en mode « mémoire musculaire » : on l’a tellement fait qu’on monte sur scène et c’est le show qui nous emporte.

Pourquoi avoir choisi de faire un album live avec ces titres acoustiques, et non une version studio ?
 Ça nous semblait la meilleure façon
 de le faire. On s’amusait beaucoup en tournée et c’était fun d’enregistrer ces shows. Les gens devaient laisser leurs téléphones à la consigne pendant le show. Et le public a vraiment aimé, il était très impliqué...

Est-ce énervant, du côté des musiciens, de voir de si nombreux spectateurs qui filment avec leur téléphone portable ?
 Non, pas vraiment. Si les gens veulent enregistrer leur moment, c’est cool, Même moi, je le fais. J’ai même vu
 des gens avec des iPads (rires) ! Ça fait juste partie de la culture, maintenant. Cela dit, c’était vraiment rafraîchissant de jouer sans.

Zoom matos « J’ai acheté ma Gibson J-100 au père d’un ami à moi, Bucky Baxter (guitariste de session qui a donné des centaines de concerts avec Dylan, mais qui a aussi enregistré avec Steve Earle, REM, Ryan Adams... Ndr). J’ai aussi utilisé une Gretsch Rancher avec un Bigsby, elle est terrible ! Je l’utilise parce qu’il y a pas mal de passages dans nos concerts où le Bigsby est utile. J’ai aussi quelques Gibson, et Brad utilise des Fender. »



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