Mais que font-ils donc ? Du neo-metal revisité à la sauce alternative, du stoner mâtiné de rock aux refrains pop ? On a l’impression d’entendre de tout sur ce premier album, qui pourtant possède une vraie cohérence et une identité forte. Un véritable tour de force qui donne l’impression que Korn se la joue instrumental martiale (Futureofwar), que Wolfmother s’invite dans la danse (Getawayfortheweekend), que Deftones passe dire bonjour à Muse (Georgia) avant de faire de même avec Jack White (SALT). Ils sont des milliers à pouvoir revendiquer ces influences, on pense parfois à Highly Suspect, mais personne n’avait réussi à les intégrer aussi brillamment à un seul répertoire comme Dead Poet Society l'a fait ici. Brillant !
Guillaume Ley