Après « Oshin » (2012) et « Is The Is Are » (2016), « Deceiver » est considéré comme un nouveau départ pour les Brooklyniens de DIIV. Sans renier ses deux prédécesseurs, il est vrai que ce troisième album entre dans une nouvelle dimension, moins 80's et plus 90's. Plus soudés que jamais, Zachary Cole Smith et ses acolytes créent un mur sonore massif dans les traces à la fois bruitistes et mélodiques des aînés de Sonic Youth ou My Bloody Valentine, avec de belles langueurs éthérées à la Grandaddy, et souvent tout cela à la fois. Le grand saut.