Repéré en 2021 suite à un EP plus que prometteur (« Great Deception »), Dirty Black Summer passe à l’étape supérieure et se fend d’un premier album sacrément bien maîtrisé, dont la pochette est aussi intrigante que diablement réussie. Originaire de l’ensoleillée Baie des Anges, le quintette a choisi un rock mâtiné de post-grunge aussi sombre que sulfureux pour exprimer ses désillusions, addictions et autres peurs. Une musique à fleur de peau, qui assume pleinement ses accointances avec celle d’Alice In Chains (secondes voix, riffs de guitare au groove sournois), mais avec une approche plus brute sur bon nombre de titres. Assurément une des belles réussites en matière de rock hexagonal pour l’année 2023.