Voilà un titre d’album qui résume parfaitement son contenu. De la folk sombre et brumeuse, sublimée par une voix (souvent doublée et appuyée par plusieurs pistes de chœurs envoûtants) enveloppée de réverbe. On pense à un croisement entre Townes Van Zandt, Steve Von Till et Alela Diane. On se laisse happer religieusement par ce son comme tout droit sorti d’un canyon en plein désert, dans lequel se serait posée la chanteuse de Windhand, groupe de doom qui l’a révélée il y a une dizaine d’années. Un spleen sublime marqué par une beauté ténébreuse et hypnotique. Guillaume Ley