Après un retour au premier plan qui l’a vu flirter avec des accents empruntés à la pop 80s, Dylan Leblanc se recentre sur l’indie-folk et l’americana avec un disque qu’on pourrait qualifier de concept-album. LeBlanc y entraîne l’auditeur aux côtés d’un personnage nommé Coyote dans un périlleux voyage allant des bas-fonds criminels de Mexico au centre de Los Angeles. Un périple interprété avec la classe d’un songwriter-interprète qui maîtrise parfaitement son propos (Coyote), n’hésitant pas à ajouter des touches funky (The Crowd Goes Wild) à une musique subtile et élégante. Un album qui, au final, va beaucoup plus loin que le simple registre folk auquel on a envie de l’intégrer sans jamais s’éparpiller pour autant.