Les 3 musiciens d'Ecstatic Vision ont sans doute dû profiter d'une faille spatio-temporelle pour atterir en 2015 dans les bacs à disques avec un tel album, ce « Sonic Praise » fleurant bon les années 70. Formé en 2014 du côté de Philadelphie, le jeune trio a déjà une identité fortement marquée et un univers bien à lui. Si le morceau d'ouverture, Journey, plante le décor pour ce qui est de la teneur générale de l'album, à savoir des gros riffs de guitare et de basse bien imprégnés par un rock psychédélique venu d'un autre temps, le second titre et bien nommé Astral Plane est hallucinant quant à sa structure. Une longue intro bourrée de percussions lorgnant vers l'Afrique, puis une lente progression (le morceau dépasse les 12 minutes) vers un hard rock que le Deep Purple du tout début des seventies aurait validé à coup sûr. Un album pas toujours facile d'accès, mais bigrement envoûtant. Pour un premier coup d'essai, c'est juste bluffant. Olivier Ducruix
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