Pendant que certains s’enlisent en ne sachant plus comment se dépatouiller avec les sons synthétiques et les claviers des années 80 qu’ils ont adoptés pour essayer de coller à la tendance, Eiffel revient à un son plus brut, plus cash, avec des guitares à la limite du hardcore (Big Data). Voilà une colère saine et constructive, car relevée par des textes toujours pertinents et écrits d’une plume acérée, trempée dans du vitriol. Le groupe emmené par Romain Humeau renoue avec un esprit punk plus viscéral que jamais. Certains devraient en prendre de la graine.
Guillaume Ley